Généralités
Comme chez l’humain, les glandes sexuelles accessoires des animaux domestiques se développent à partir des bourgeons épithéliaux du sinus urogénital et des canaux de Wolff. Elles ont donc une origine double. Elles dérivent soit de l'épithélium mésodermique (mésoblastique) des canaux de Wolff, ceci étant le cas pour l'ampoule du conduit déférent ainsi que la glande vésiculaire, soit de l'épithélium endodermique (entoblastique) du sinus urogénital, ceci valant pour la prostate et la glande bulbo-urétrale.
Quatre glandes sexuelles accessoires sont présentes chez les mammifères domestiques. Selon l’espèce, elles ne seront cependant pas toutes présentes.
La sécrétion des glandes sexuelles accessoires forme le plasma séminal. Celui-ci représente 80-90 % de l’éjaculat. Le plasma séminal influence la fonction des spermatozoïdes par l'intermédiaire de nutriments et de la fixation des protéines à la membrane du spermatozoïde. Il induit également la motilité vers l‘avant de ceux-ci (remontée).
Le développement et le fonctionnement des glandes sexuelles accessoires dépendent des androgènes, en particulier ceux qui sont disponibles dans la lumière des voies génitales. Si un animal mâle est castré avant d'avoir atteint la maturité sexuelle, les glandes sexuelles accessoires restent sous-développées. S’il est castré à un âge avancé, les glandes s'atrophient et cessent de sécréter.