La pilule du lendemain
Consiste à administrer de fortes doses d'un oestrogène associé à un progestatif ou une forte dose de progestatif pur, le plus rapidement possible après un rapport sexuel non protégé et au plus tard 72 heures après celui-ci. L'efficacité de cette méthode se situe autour de 99%, mais suppose une intervention rapide et implique un surdosage hormonal important. Plusieurs mécanismes d'action semblent s'associer, notamment une inhibition de l'ovulation, du transport de l'oeuf et/ou du sperme dans la trompe, interférence avec la fertilisation, modifications de l'endomètre qui le rendent inapte à la nidation. Dans tous les cas, la contraception intervient avant l'implantation de l'oeuf dans l'utérus.
La mifépristone-RU486
Molécule stéroïde synthétique dont les très fortes propriétés antiprogestatives sont dues à une inhibition compétitive au niveau des récepteurs de la progestérone, la mifépristone, ou RU 486, qui donne son nom à la pilule, a un effet antinidatoire sur le muscle utérin, l'endomètre et le col.
Dans ce type d'IVG, l'association d'une prostaglandine à la mifépristone permet d'augmenter le taux de réussite à 95% et d'accélérer l'expulsion de l'embryon, à condition d'intervenir au plus tard dans les 49 jours d'aménorrhée.
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