Terme d'étymologie grecque (kruptos: caché, orkhis: testicule)
La cryptorchidie touche environ 30% des nouveaux nés prématurés et 4 % des nouveau-nés à terme. Il ne faut pas confondre la cryptorchidie avec l'ectopie testiculaire où le testicule est dans une position anormale conséquence d'une migration aberrante. La cryptorchidie peut être unilatérale ou bilatérale dans 20-40% des cas.
L'étiologie de cette affection reste inconnue mais semble liée à une production insuffisante d'androgènes (due éventuellement à une altération au niveau de l'axe hypothalamo-hypophysaire). Les testicules restent dans la cavité abdominale, ou n'importe où sur leur trajet de migration normale, le plus souvent dans le canal inguinal (60 % des cas). Si les testicules cryptorchides sont en général normaux à la naissance, des altérations histologiques apparaissent fréquemment au cours de la première année de vie (incidence du cancer testiculaire accru de 20-40%, risque de stérilité).
Le traitement de première intention est le recours à l'hormone gonadotrophine chorionique (HCG) avec un taux de réussite entre 20 et 50 %, ou en cas d'échec, le traitement chirurgical (orchidopexie) qui consiste à procéder à l'abaissement du testicule à l'intérieur des bourses.
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